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Mon amour au cœur,
Ma vie au creux de la main,
Mon ombre par terre,
Mon regard au ciel,
Je scrute le chemin du Soleil.

La lividité m'attriste.
Les mots ne soignent pas l'homme debout.
Il faut marcher, c'est l'ordre du désert.

Près de chaque mot, vient un nouveau - né,
Un signe d'infini.

Quelle joie éprouve l'ivrogne amoureux,
Qui ne sait quoi jeter, de sa tête ou de son turban. (1)

(1) Poème de HAFEZ, Poète Persan de quinzième siècle.

Hassan Makaremi

200

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