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Jeu le clavier répétitif de mort,
Le dieu est entrain de mourir.
Les scorpions dansent dans la vapeur humide du désert.
Et dessous les icebergs des immenses sous-marins se cherchent.

Jeu le clavier répétitif de mort,
Les glorieuses bougies du mur sacré sont épuisées.
A tel point que les fusils nucléaires n’arrivent pas à les arranger.
Dans l’humidité suspendue des grottes,
Des nouvelles couleurs naissent.

Jeu le clavier répétitif de mort,
Le temple sacré d’orée est déchiré par les aubes.
Et les sangsues des yeux d’ayatollah sucent les cœurs.
Peut être la prochaine fois,
La balle du petit homme ne pardonne pas,
La robe du Pape tachée de pétrole.
Jeu le clavier répétitif de mort,
Le matin se lève sans Dieu.

Hassan Makaremi

1984

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