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Sur la terrasse, la mort est debout,
Elle attend.
La porte de la cour entr'ouverte soupire de fatigue.
Le toit de torchis pense tristement aux quelques brins de blé qui sucent le soleil,
Avant son coucher.

Ici et là-bas, quelques oiseaux, grenouilles et la ligne des fourmis qui marchent très vite.
Un mouchoir en guise de panier rempli de salade.
Une vieille femme qui fume Narghilé,

S'assied contre le muret de la terrasse.
Deux enfants qui jouent avec la terre coulée du toit.
L'odeur humide d'une petite sieste,
La nouvelle de quelque exécution et une femme qui est morte de fatigue :
Ce sont les simples lignes de mon pays.

Hassan Makaremi

1983

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