Poésie Persanne

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Tes paroles ont le parfum des poires.
Donne-moi ta main.
La sensation de te toucher est comme le petit vent de la ferme de "Sarhad".
Marche à mes côtés !
Tiens-toi droite et apaise mon cœur !
Tu es le cheval blanc "Turkaman".
Tu es ma patrie.
O! Vainqueur de prison !

Hassan Makaremi

1982

Quand l'image de l'ombre sur l'ombre ne m'apporte aucun signe de ma bien-aimé,
Le bruissement des feuilles d'automne, fredonne la chanson de départ.
Et le calme de la fin des dernières chimères du matin,
Se perturbe des mots endormis.

Un revenant solitaire murmure le message du silence,
Les oreilles endormies ne laissent pas s'ouvrir les portes des chimères.

Bien que de nombreux univers nous soient ouverts,
Nous sommes restés les petits habitants de notre village natal.
Dans le rêve,
Dans la chimère,
Dans les souvenirs,
Parmi les mots envolés, futurs ou restés sur les lèvres des étourdis,
Dans les croyances des défunts ou les sourires des gens à venir,
De nombreux univers nous étaient ouverts,
Et nous sommes restés les petits habitants de notre village natal.

Hassan Makaremi

2002

La largeur des plages de sables des mers lointaines,
La chaleur des pavés des ruelles du rêve,
Les pétales rouges des tulipes des tavernes de transe
Et la solitude des soupires bien faiseurs revenus des poitrines serrés,

Je les ai sommés aux sommet de chimères,
Et je suis parti.

Ils reviendrons du fond de la galerie de tes yeux,
Quand tu m'appellera,
Du nom que ma mère m'a donnée.

Alors,
La largeur chaude de pétale de tulipe de solitude,
Me fera fondre en Océan.

Hassan Makaremi

2001

Traitement naturel de notre âme, en quête,
Est un gouffre vers notre amour profond.
Le rouge à lèvre de soleil,
Est une promesse d'ivresse de liberté.
L'acte de compter est un signe de faiblesse de notre foi.
L'Être est caché dans un coin.

Un message sur une pierre lointaine cherche son tour.
Une lumière jaillira, un œil s'ouvrira.
Les mystères ont besoin de nos yeux en quête.
Un enfant serre la main joyeuse de l'univers.

Les mystères chantent entre deux pierres jusqu'à l'aube.
Les souvenirs de grand-père, colorient le regard de la mère.
Les mystères deviennent des "Gâteaux",
L'enfant n'a plus faim.

Hassan Makaremi

2001